Recherche
https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m0!3m2!1sfr!2sus!4v1457449666341!6m8!1m7!1spSqN4z0yCAhzYAeLgkwnSw!2m2!1d49.34894879989067!2d-1.253476750333228!3f139.74021547242117!4f-8.570042047939026!5f1.5325130208858928

Monument 501st PIR

Texte du panneau :

Angovillie au Plain et la « Drop Zone D » 

La zone « D » était la plus au sud des zones de parachutage de la 101ème Airborne le jour J. Un parachutage éparpillé dans des champs inondés et dans un réseau de haies de bocage, de petits chemins et de hameaux, a perturbé les hommes appartenant aux 1er et 2e bataillons du 501e Régiment d'Infanterie Parachutée et a causé de nombreux problèmes le 6 juin et les jours suivants. Le commandant du Régiment, le Colonel Howard « Jumpy » Johnson et son 1" bataillon avaient pour mission de s'emparer des ponts et écluses à environ 3 kilomètres au sud d'Angoville et de tenir ses positions ; tandis que le 2e bataillon. sous le commandement du Lieutenant-Colonel Robert Ballard, se trouva face à une féroce résistance allemande au niveau d'Addeville et des Droueries. mais tenta également de rejoindre St Côme du Mont afin de renforcer les troupes de Johnson à Hells Corner. Le combat continua inlassablement pendant plus de 48 heures avec des endroits changeant de main à plusieurs reprises durant le combat. Des groupes restreints — dû à la perte d'effectif au sein des parachutistes américains — contre un ennemi obstiné et vicieux, et spécialement les Fallshirmjagers, l'élite des troupes aéroportées allemandes et dont un nombre important d'entre eux étaient déjà des vétérans de combat. Pendant de nombreuses années, l'animosité et l'importance de ce combat ont été oubliées par des visiteurs se concentrant plus sur Ste Mère Eglise et son histoire grâce aux films. Cependant, Johnson et ses troupes se sont forgés une redoutable réputation dans les champs et hameaux vous entourant aujourd'hui, et l'histoire de ces hommes mérite que chaque visiteur s'y intéresse plus longuement.

L'église — un Havre de Paix au cœur d'un terrible combat 

Située sur une jonction de routes, et ayant été planifiée comme point de rassemblement, alors que le combat faisait rage, les blessés commencèrent à y arriver en grand nombre. Deux infirmiers appartenant au2e bataillon, Robert E. Wright de l'état d'Ohio et Kenneth J. Moore de Californie, travaillèrent sans relâche dans l'église pendant deux nuits et jours afin de sauver des vies. Plusieurs douzaines d'hommes furent soignés et tous deux se virent décorés de l'Etoile d'Argent (Silver Star) pour leur dévouement à la tâche. Angoville n'échappa pourtant pas complètement à la mort : au moins trois parachutistes décédèrent de leurs blessures dans l'église, et bien d'autres trouvèrent la mort à quelques mètres de là où vous vous situez. Ce ne fut pas non plus le seul poste de secours dans le secteur. Quelques centaines de mètres au sud d'ici, le prête catholique du SO1e Régiment, Père Sampson, pris soin de plus d'une douzaine de blessés américains, continuant sous les bombardements intensifs et à un moment, échappa de justesse à être mis dos au mur et fusillé par l'ennemi. 


L'église aujourd'hui
L'église est l'une des plus anciennes dans le secteur. Elle fut considérablement endommagée durant la bataille : toutes ses fenêtres médiévales éclatèrent, et au moins une bombe traversa le toit. Avec une population de moins de 50 habitants, une petite association s'est créée en février 2004 afin de collecter des fonds afin de restaurer l'église dans sa splendeur d'origine, et également afin d'honorer les hommes qui ont combattu ici pour une liberté dont nous jouissons aujourd'hui. Travaux de maçonnerie, pose de nouveaux vitraux et réfection des boiseries ont été effectués à l'intérieur, et cela continue grâce à la dévotion et aux efforts de personnes européennes mais également de personnes des quatre coins du monde. Une donation peut être faite dans l'église dans une boîte située dans le mur sur la gauche de l'autel. 

Monuments et détails historiques
Le principal monument d'Angoville honore Robert Wright et Kenneth Moore, mais également tous leurs compagnons d'armes du 501ème Régiment d'Infanterie Parachutiste (501th PIR). En 2005, la place se situant devant l'église a été renommée Place Toccoa, en hommage à tous les parachutistes qui suivirent leur entraînement dans cette petite ville de Georgie (Etats-Unis) durant la guerre ; ce monument est maintenant un lien permanent entre les deux villes outre-Atlantique. 

Texte : Paul Woodadge — Guide local des champs de bataille Consultant historique Mark Bando — historien et auteur 


Location for : Listing Title