Maquis de la Bretellière
Maquis crée sous l'impulsion de l'agent du SOE Claude de Baissac qui recrute Jean Seailles "commandant Grégoire" pour constituer un groupe de parachutage à Saint Mars du Désert. La culture du secret, la rigueur et la discipline sont les maîtres mots du maquis. Plusieurs parachutages auront lieu du 27 avril 1944 au 4 août 1944 dans la région. Après le débarquement du 6 juin 1944, la résistance s'active pour empêcher les troupes allemandes de monter vers la Normandie, plusieurs sabotages, embuscades, posent des mines sur les routes dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres.
FAITS DE RÉSIS LE MAQUIS DE SAINT-MARS
Début 1944, le maquis est né de la volonté des services secrets britanniques en vue du débarquement pour former des groupes armés à l'arrière du front. Le Colonel Buckmaster, chef de la section F (France) du SOE (Service des Opérations Extérieures) crée des réseaux de résistance. Son agent Claude de Baissac recrute à Paris Jean Séailles, "Commandant Grégoire", quí constitue un groupe de parachutage à Saint-Mars-du-Désert. Il s'installe le 1er mars 1944, ici à La Bretelière, avec sa femme Krino Kalomeris et une amie Katia, réfugiée Russe. Chef incontesté du maquis, il impose la culture du secret, la rigueur et la discipline.
Jean Séailles avec l'aide de Jean-Marie Dugast, "Julien", agriculteur voisin, recrute la première équipe de parachutage: Maurice Ragot, "Adrien", Auguste Ledeul, "Couraprès", François Lemoigne, "La Gelée", et Albert Jardin, "Gabriel".
Le premier parachutage a lieu à Saint-Mars le 27 avril 1944 en présence du major de Baissac.
Le 1er mai 1944 au Mont du Saule sur Hardanges, ils réceptionnent en compagnie du docteur Janvier de Bais un parachutage d'armes avec Phyllis Latour, "Paulette", opératrice radio.
Des réfractaires du STO arrivent au maquis. De Baissac noue des contacts avec les réseaux de résistance de la région : BOA (Bureau des Opérations Aériennes), FTP (Francs-Tireurs et Partisans) Bretagne-Normandie-Maine sous les ordres de Louis Petri et Le Personnic, responsable départemental. Une dizaine de parachutages ont lieu sur le secteur de Gesvres, Mont-Saint-Jean et Sougé-le-Ganelon.
Après le Débarquement du 6 juin 1944, la Résistance s'active et empêche les troupes Allemandes de monter vers la Normandie.
En plus des réfractaires STO, le 14 juin arrive une trentaine de maquisards bretons, rescapés du maquis de la Gérarderie à Lignières-Orgères.
Contribution et crédit photo Le Bourvellec Eric