Bombardement de Séderon

Après le débarquement du 6 juin en Normandie, les allemands ne tiennent que les « grandes villes »

Les FFI agissent à visage découvert, ils tiennent les routes et les cols. La population les aide et les nourrit.

Un agent de la Gestapo informe qu’après les événements du 22 février à Egalayes et Izon-la-Bruisse, des « terroristes » sont sur Séderon et se déplacent « librement ».

3 avions de la Luftwaffe décollent d’Orange. Le premier avion plonge à feu nourri de mitrailleuse et largue ses 2 bombes. La première explose dans la rivière et la deuxième détruit l’abattoir. Le deuxième largue au pied de la tour, et derrière le clocher, sans exploser. Le troisième avion n’a pas de bombe mais des conteneurs remplis de redoutables Shrapnells (Bombes à sous munition).

Il est environ 15h ce 10 août 1944, le bombardement est terminé. En à peine 10 minutes, il aura fait 6 morts et de nombreux blessés. Le jeune maquisard Roger Latil ne survit pas à ses blessures, il meurt dans la nuit suivante.

Après le débarquement du 6 juin en Normandie, les allemands ne tiennent que les « grandes villes »Les FFI agissent à visage découvert, ils tiennent les routes et les cols. La population les aide et les nourrit.Un agent de la Gestapo informe qu’après les événements du 22 février à Egalayes et Izon-la-Bruisse, des « terroristes » sont sur Séderon et se déplacent « librement ».3 avions de la Luftwaffe décollent d’Orange. Le premier avion plonge à feu nourri de mitrailleuse et largue ses 2 bombes. La première explose dans la rivière et la deuxième détruit l’abattoir. Le deuxième largue au pied de la tour, et derrière le clocher, sans exploser. Le troisième avion n’a pas de bombe mais des conteneurs remplis de redoutables Shrapnells (Bombes à sous munition).Il est environ 15h ce 10 août 1944, le bombardement est terminé. En à peine 10 minutes, il aura fait 6 morts et de nombreux blessés. Le jeune maquisard Roger Latil ne survit pas à ses blessures, il meurt dans la nuit suivante.