Mémorial Compagnie de Briec
En ce lieu le 8 août 1944 pour la libération de Quimper, première préfecture métropolitaine a être totalement libérée par les FFI et FTP, des combattants, résistants de la compagnie de Briec sont tombés morts pour la France lors de violents combats contre l'occupant allemand.
Le 7 août 1944, la Compagnie FFI de Briec, ou 6e compagnie FFI, issue du mouvement Vengeance, dirigée par Pierre Le Gars, qui dispose de 260 hommes, après avoir reçu le 3 août 1944 des armes par parachutage près du hameau de Stang Vras en Langolen : le lieutenant-colonel Roger Bourrières, dit "Berthaud", chef militaire départemental FFI, en accord avec ses adjoints, décide alors de libérer Quimper ; le 4 août 1944 une colonne formée par la 5e compagnie FFI pénètre vers 19 heures dans Quimper par le quartier de l'Eau Blanche et défile dans les rues du centre-ville abondamment pavoisées ; après un accrochage avec un blindé allemand, la 5e compagnie FFI se réfugie pour la nuit sur le mont Frugy et à Creac'h Maria et les Allemands reprennent le contrôle de la ville.
Les 5, 6 et 7 août 1944, les 5e, 6e et 7e compagnies FFI encerclent partiellement Quimper. La 6e compagnie FFI se positionne à la sortie nord de la ville de Quimper autour des lieux-dits Tréqueffelec, Kermahonnet, au Loch et à Gourvily. Le 5 août 1944, un accrochage se produit à Gourvily entre une colonne allemande de voitures et la compagnie de Briec provoquant la mort de quatre résistants : Michel Capitaine, Corentin Guyader, François Le Goff et Yves Le Scao (un autre avait déjà été tué la veille, le 4 août 1944 : Henri Lennez). En représailles, les Allemands mettent le feu à une ferme de Gourvily et tuent cinq membres de la famille Le Jeune.
Le 8 août 1944, une patrouille de reconnaissance, menée par le lieutenant Jean Kernaléguen, second du commandant Le Gars, se dirige vers la ville et rencontre place de Brest un convoi de camions allemands : Jean Kernaléguen est tué et ses deux camarades sont pris en otage. Ce convoi allemand, fort d'une douzaine de camions et d'environ 250 hommes, se dirigeant vers Brest, est attaqué à Tréqueffelec par les résistants vers 12 h 15 ; les combats font rage ; les résistants reçoivent vers 14 heures le renfort de la 5e compagnie FFI, dirigée par Gabriel Nicolas. Les Allemands cessent la bataille vers 18 heures, abandonnant sur place morts (une cinquantaine d'entre eux auraient péri), blessés et camions incendiés pour aller se réfugier dans la Presqu'île de Crozon. Les résistants comptent dans leurs rangs sept morts (Ernest Delettre, Corentin Guéguen, Corentin Quiniou, Pierre Tarridec, tous les quatre d'Edern, François Jacq, Théophile Pichot, tous deux de Briec, auxquels il faut ajouter Jean Kernaléguen cité précédemment) et cinq blessés ; la ville de Quimper est libérée à la suite de cette bataille de Tréqueffelec
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