Sous-lieutenant Jean Boyer
Romanais de naissance, fait prisonnier en 1940, il s’évade et revient à Livron en 1942 ou il est ouvrier mécanicien et tient une petite épicerie dans le haut du village. Il faisait parti du commando Henri Faure qui fit sauter le pont de Livron dans la nuit du 16 au 17 août 1944.
Le 22 août ils ont pour mission avec Louis Valette et Melle de Vachères, d’aller récupérer des armes cachées sur le plateau de Soulier (zone de parachutage « Temple »), pour les porter sur Valence où les Résistants manquent de matériel. En arrivant face à un blindé allemand, Jean Boyer simule une panne, soulève le capot, ses équipiers arrive à s’échapper discrètement, mais pour lui ce sera une rafale de mitraillette au moment de sa tentative de fuite.
Contribution et crédit photo Bernard PERRIN