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François de MENTHON


François de MENTHON
8 janvier 1900- 2 juin 1984

Un catholique ou service de la République

A 17 ans il adhère à l' Action Catholique de la Jeunesse française (ACA) dont il deviendra président départemental  puis président national en 1928

Capitaine de réserve, père de 6 enfants engagé volontaire en 1939

Blessé le 18 juin 1940, hospitalisé et fait prisonnier évadé de hôpital de Saint Dié sentiment de rage et analyse son sentiment de rage:

"Rage d'ètre impuissant rage d'avoir été envoyé à la mort sans armes, rage d'avoir été trahi avant pendant et après le combat. On essaye de comprendre La République, la France serait-ce fini?"

Refuser la défaite La Résistance

Dès l'automne 1940, il fonde à MENTHON le Mouvement LIBERTE, l'un des tout premiers mouvements de Résistance et publie le 25 novembre 1940 le premier numéro du journal LIBERTE»
"Faisant le sacrifice de notre vie aujourd'hui comme hier au combat, nous continuons simplement à nous battre pour la France"

Il veut continuer la lutte pour ses camarades morts au combat et pour les valeurs de la Démocratie Chrétienne.
Avec son cousin Gérard du JEU, l'appui de son beau frère Guy de COMBAUD-ROQUEBRUNE et le soutien des premiers Résistants, le journal « LIBERTE» est bientôt tiré à 20 000 exemplaires.

Puis le mouvement "LIBERTE" fusionnera en 1941 avec "VERITES" d'Henri FRENAY pour donner naissance au mouvement COMBAT.

Janvier 1942, il reçoit Jean MOULIN à plusieurs reprises au château de MENTHON. L'envoyé du General de GAULLE vient lui confier la création du Comite Général d'Etudes en vue de l'unification des Mouvements de Résistance.

Le 2 mai 1942 François de MENTHON est arrêté à Annecy par des membres de la Légion (Vichy). Frappé et jeté dans le bassin de l'Hôtel de Ville.

Cet évènement retentissement considérable Haute Savoie.
Les réseaux des jeunes catholiques se mobilisent pour défendre François de MENTHON véritable point de départ de la Résistance en Haute-Savoie et en particulier dans les vallées de Thônes.
il entre dans la clandestinité

Juillet 1942, il est nommé Rapporteur Général du Comité des Experts avec pour mission définie par Jean MOULIN de:
- Préparer les mesures immédiates qui seront à prendre lors du changement de régime.
- Dégager l'orientation générale du nouveau régime.
- Prévoir les changements de personnel administratif qui s'imposeront.

Avec Paul BASTID (Primus), Robert LACOSTE (Secundus), Alexandre PARODI (Quartus), Pierre-Henri TEITGEN (Quintus)puis René COURTIN, François de MENTHON (Terus) prépare la Libération le rétablissement de la République et les principales mesures que devra prendre le Gouvernement provisoire.

A la demande du Général de GAULLE  il quitte la France le 1er aout 1943 les pour Londres puis Alger où le Général De Gaulle lui confie le poste de Commissaire à la justice du Comité Français de Libération Nationale
Le 21 avril 1944 François de MENTHON fait adopter le texte qu reconnait aux femmes droit de vote of d'éligibilité. Puis il prépare une réforme profonde  de l'organisation judiciaire avec notamment l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante qui porte création d'une procédure pénale régissant les mineurs

A la Libération, il est nommé Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.

En novembre 1944, il est aux côtés du Général de GAULLE au cimetière militaire national de Morette devenu depuis Nécropole Nationale (Thônes-La Balme de Thuy) ou reposent 105 maquisards des Combats des Glières de mars 1944.

Le 08 août 1945 il est nommé a la tête de la délégation française du Tribunal Miltaire International de Nüremberg 

Procureur General pour la France, il fonde la doctrine relative aux crimes contre l'Humanité

Officier de la Légion d'Honneur. Compagnon de la libération Croix de Guerre 1939-45

L'engagement de François de MENTHON est le fruit de l'histoire familiale depuis plus de 1000 ans, de son engagement religieux mais aussi de sa vision personnelle de l'Histoire au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.

Son père, Henry de MENTHON reçut à titre posthume la médaille des Justes des Nations (14 juillet 2011) pour avoir caché et sauvé à Saint-Loup (70) trois enfants juifs: Jean-Jacques FARHI, Raphaël FAHRI et Claire dite Diana - FAHRI (ép. Godschalk).

Ses cousines, Françoise de MENTHON (à titre posthume) et Geneviève de MENTHON reçurent la médaille des Justes des Nations (8 janvier 1990) pour avoir caché et sauve des enfants juifs à « Charbonnières à Menthon Saint Bernard: notamment à partir de mars 1944.

Source : Panneau explicatif à l'entrée du château

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