Parachutage Les Landes

Lieu de 2 parachutages d'armements et de munitions à l'automne 1943. A partir de novembre 1943 à mars 1944, les arrestations se succèdent, qui déciment en partie le réseau Buckmaster. Des 14 membres (Jules Cavé, Joseph Esnault, Arsène Gautier, Félicien Gautier, Georges Gautier, Francis Gautier, Raoul Giquel, Raphaël Gicquel, Marcel Guibert, Félix Lévêque, Roger Lévêque, Pierre Morvan, Louis Plessis, Lucien Plessis) , 9 ne sont pas revenus des camps de concentration.

Texte du panneau:

LE RESEAU BUCKMASTER OSCAR

Parmi les premiers évènements de la seconde Guerre Mondiale, la chute de Dunkerque, en juin 1940, a symbolisé la perte du continent européen face à l'armée nazie. Churchill comprend alors que la reconquête se fera entre autres par des actions de guérilla et par le renseignement.

Il décide de coordonner ces actions sous la conduite du S.O.E (Spécial Opérations Exécutive) dont la section «France» est confiée au colonel Buckmaster. Le capitaine François Vallée dit Oscar est chef de réseau sur l'Ille et Vilaine, les Côtes du Nord, le Morbihan et la Loire Inférieure.

La réussite des missions du réseau dépend des parachutages composés d'armement, de matériel radio et d'argent.

Pour ce secteur, trois groupes opérationnels sont constitués à Martigné Ferchaud, Châteaubriant et Fercé. Ce dernier assurera la réception de deux parachutages sur ce lieu, à la limite de Fercé, Rougé, Soulvache. Un troisième parachutage se fera à l'est de Fercé, avec l'appui du groupe de Châteaubriant, le tout à l'automne 1943.

De Novembre 43 à Mars 44, les arrestations se succèdent, décimant presque entièrement le réseau. A l'arrestation succède la déportation dans les camps de concentration et, pour certains, d'extermination.

Des quatorze membres de ce groupe, neuf ne sont pas revenus des camps, cinq ont survécu et ainsi pu témoigner de la dénutrition, du travail forcé, de la déshumanisation qu'ils y ont connus.

Chacun, à sa manière, a marqué l'histoire locale et plus largement l'Histoire d'une France en lutte contre un régime barbare. Ils ont manifesté ainsi la supériorité de l'esprit humain sur toutes les tentatives d'avilissement, la capacité de résistance face aux entreprises de destruction, la force de la dignité quand elle s'oppose aux plus bas instincts.

Souvenons nous-en
Association des Résistants Déportés de Fercé Rougé Soulvache

Contribution et crédit photo Le Bourvellec Eric

Lieu de 2 parachutages d'armements et de munitions à l'automne 1943. A partir de novembre 1943 à mars 1944, les arrestations se succèdent, qui déciment en partie le réseau Buckmaster. Des 14 membres (Jules Cavé, Joseph Esnault, Arsène Gautier, Félicien Gautier, Georges Gautier, Francis Gautier, Raoul Giquel, Raphaël Gicquel, Marcel Guibert, Félix Lévêque, Roger Lévêque, Pierre Morvan, Louis Plessis, Lucien Plessis) , 9 ne sont pas revenus des camps de concentration.Texte du panneau:LE RESEAU BUCKMASTER OSCARParmi les premiers évènements de la seconde Guerre Mondiale, la chute de Dunkerque, en juin 1940, a symbolisé la perte du continent européen face à l'armée nazie. Churchill comprend alors que la reconquête se fera entre autres par des actions de guérilla et par le renseignement.Il décide de coordonner ces actions sous la conduite du S.O.E (Spécial Opérations Exécutive) dont la section «France» est confiée au colonel Buckmaster. Le capitaine François Vallée dit Oscar est chef de réseau sur l'Ille et Vilaine, les Côtes du Nord, le Morbihan et la Loire Inférieure.La réussite des missions du réseau dépend des parachutages composés d'armement, de matériel radio et d'argent.Pour ce secteur, trois groupes opérationnels sont constitués à Martigné Ferchaud, Châteaubriant et Fercé. Ce dernier assurera la réception de deux parachutages sur ce lieu, à la limite de Fercé, Rougé, Soulvache. Un troisième parachutage se fera à l'est de Fercé, avec l'appui du groupe de Châteaubriant, le tout à l'automne 1943.De Novembre 43 à Mars 44, les arrestations se succèdent, décimant presque entièrement le réseau. A l'arrestation succède la déportation dans les camps de concentration et, pour certains, d'extermination.Des quatorze membres de ce groupe, neuf ne sont pas revenus des camps, cinq ont survécu et ainsi pu témoigner de la dénutrition, du travail forcé, de la déshumanisation qu'ils y ont connus.Chacun, à sa manière, a marqué l'histoire locale et plus largement l'Histoire d'une France en lutte contre un régime barbare. Ils ont manifesté ainsi la supériorité de l'esprit humain sur toutes les tentatives d'avilissement, la capacité de résistance face aux entreprises de destruction, la force de la dignité quand elle s'oppose aux plus bas instincts.Souvenons nous-enAssociation des Résistants Déportés de Fercé Rougé Soulvache Contribution et crédit photo Le Bourvellec Eric