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Bernard Anquetil

A la mémoire de Bernard Anquetilrésistant membre du réseau Confrérie Notre Dame, Compagnon de la Libération, fusillé le 24 octobre 1941 à l'age de 24 ans.

Bernard Anquetil était en juin 1940 embarqué sur le sous-marin Ouessant, en carénage à l'arsenal de Brest ; lorsque les Allemands occupèrent la ville, l'équipage du sous-marin fut dispersé. Anquetil trouva un emploi de réparateur radio à Angers. C'est là que, recommandé de l'ancien officier en second de l'Ouessant, le lieutenant de vaisseau Philippon (futur vice-amiral d'escadre), il rencontra le colonel Rémy et qu'avec enthousiasme, Bernard Anquetil accepta d'entrer dans le réseau du BCRA en cours de constitution, pour assurer des liaisons radio avec l'Angleterre. Avec son poste émetteur, il s'installa chez une famille discrète, les Combes à Saumur. Les messages qu'il transmettait concernaient principalement les mouvements des bâtiments allemands à Brest, leurs avaries et leur disponibilité, comme les caractéristiques et déplacements du Super cuirassé Bismark, qui par ces actions fut coulé au large de Brest le 27 mai 1941. C'est en particulier de cette façon que fut également signalé en juillet 1941 l'appareillage du Scharnhorst, ce qui permit à la Royal Air Force de l'attaquer avec succès.
Toutefois, les radio-goniomètres allemands finirent par situer l'émetteur et le 30 juillet, précisément à la suite du message relatif au Scharnhorst, Anquetil fut arrêté et transféré à Fresnes. Condamné à mort le 15 octobre, il refusa de révéler l'origine et la teneur des messages transmis, malgré la promesse de l'appui du tribunal pour un recours en grâce. Le 24 octobre 1941, il est fusillé au fort du Mont-Valérien. Il est inhumé au cimetière de Montrouge, au « carré des fusillés ».
Après la guerre, son corps rejoint le caveau de famille de Colleville-sur-Mer dans le département du Calvados.
Source Wikipedia

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