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Crash Boeing B-17 Flying Fortress Big Red

Historique 
Comme tous les matins de cet été 1944. la paisible campagne; .anglaise du Suffolk est réveillée par les grondements sourds des forteresses volantes qui s'apprêtent à quitter leurs bases éparpillées dans cette région du sud-est de l’Angleterre.
Installée  en août 194.. la 8th Air Force américaine devait servir de fer de lance a l'offensive arienne stratégique menée contre le 3e Reich
Le 27 mars 1944. les 50 B17 du 388e Bomb-Group s'alignent sur les pistes de l'aérodrome de Knetishall .
Dans la forteresse volante de couleur bleue. blanche. noire avec un grand H inscrit sur la queue de l'appareil. Le pilote Lieutenant Waite Law et son co-pilote Lieutenant Julius Lederman ansi que John Carrol lieutenant navigateur effectuent les dernières vérifications d'usage.
Ils appellent un à un  par l' interphone les sept autres membres de l'équipage : L'officier bombardier, le Sergeant Radion ainsi que les cinq mitrailleurs.

L'objectif du jour : Bordeaux. Son port. Ses usines. L'ambiance est tonique chez ces jeunes hommes entraînés depuis des mois à ces raids aériens.
Ils ignorent heureusement que ce jour-là, pour cinq d'entre eux. Ce sera le dernier voyage, qui s’achèvera de façon dramatique quelques heures plus tard. Ici même à l’orée de cette foret d'Aizenay. Que pour trois autres va commencer le dur exil dans un camp de prisonniers en Allemagne. Enfin, que les deux derniers membres de l’équipage, heureusement rescapés vont vivre une odyssée vraiment extraordinaire. 

Depuis plusieurs mois. Les Vendéens étaient habitués aux passages de plus en plus fréquents de ces gros bombardiers volant en formation juxtaposée, qui allaient le plus souvent pilonner les bases sous-marine, de Saint-Nazaire et de la Palice.  

Mais ce 27 mars 1944. L"armada est encore plus impressionnante le ciel pourtant lumineux en est tout obscurci. Avec en supplément,cet énorme vrombissement sourd bien caractéristique faisant trembler les vitres des maisons. D’après le rapport officiel, ce jour-là, les forteresses volantes sont : au nombre de 546. Toutes bien alignées. Formant un V, en direction du sud, elles semblent défier le ciel. Mais soudain l'une d'entre elles se détache du groupe, perd progressivement de l'altitude,est vite entourée d'une fumée suspecte et remet brusquement le cap vers le Nord. Comme si elle voulait retourner en Angleterre. Puis tout se passe très vite, et après une Boucle complète  au-dessus du bourg d'Aizenay, l'avion qui fume de plus et semble désemparé fonce vers la foret et vient s'écraser ici même après avoir explosé à 50 mètres du sol. 

L'horloge de l'église affichait 14h15 ce lundi 27 mars 1944. Mais les enfants de l'école n'étaient pas encore rentrés en classe. Ils regardaient tous le ciel qui était très bleu sans aucun nuage.

Contribution et crédit photo Julien Garnier

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