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Mémorial Maquis de l'Oisans

Mémorial en hommage aux résistants du maquis de l'Oisans.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'Oisans, à l'instar du Vercors, devient un haut-lieu de la résistance intérieure française face à l'occupation nazie. Il constitue le premier des six secteurs de l'Armée secrète dans le département, lui-même divisé en trois sous-secteurs : Grenoble, Basse Romanche et Uriage. En février 1943, le capitaine André « Lanvin » Lespiau est affecté à Jarrie avec la 14e compagnie indochinoise (travailleurs ou tirailleurs) du 1er sous-groupement du 1er des Groupements militaires d'indigènes coloniaux rapatriables. Le commandant « Sylvain » de Reyniès, alors chef militaire départemental de l'Isère, lui confie aussitôt le sous-secteur de la Romanche puis, en décembre de la même année, le secteur entier. Il est rejoint par de nombreux Africains venus des colonies françaises et d'étrangers, en plus des jeunes français fuyant le service du travail obligatoire58. Le maquis mène des actions de guérilla. À l'été 1944, il compte plus de 1 500 hommes mais, par sa connaissance du terrain et ses actions rapidement menées, Lanvin parvient à faire croire aux Allemands, prudents, que les effectifs sont dix fois plus nombreux. 

Toutefois, fin juillet, le maquis du Vercors tombe et les Allemands encerclent puis, début août, envahissent l'Oisans par ses cols. L'hôpital chirurgical des Forces françaises de l'intérieur à L'Alpe-d'Huez est évacué et les blessés sont pourchassés. Toutefois, le 15 août, le débarquement de Provence contraint les Allemands à se replier ; plusieurs centaines d'entre eux sont encerclés et faits prisonniers à Vizille par la contre-attaque des maquisards. Lanvin donne l'ordre aux résistants grenoblois de participer à la libération de leur ville, qui est effective le 22 août

Source Wikipedia
Crédit photo Thomas Lérat

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