Réseau Oscar
Suite au parachutage du 20 et 21 octobre 1943. Après une dénonciation à la Gestapo par un infiltré, les allemands cernent le Bois jean et le manoir de St Gurval le 30 octobre 1943.
35 personnes sont arrêtées et interrogées à Rennes.
19 personnes sont condamnées à la déportation, 2 en échapperont.
Sur les 17 personnes déportées, 11 mourront en dans les camps :Georges Clément, Roger Chotard, Noël Margat, Eugène Brunel, Félix Landais, Henri Paistel, Etienne Eon, Donatien Lerat, Henri Nogret, Maurice Le Fouillé, Anne Marie Boivin) 6 rentreront (Joseph Daniel, Jean Durandière, Edouard Dugué, Raymond Hervé, Jean Lerat, André Seroux).
En juin 1943, le Capitaine VALLEE, qui dépend directement du "Spécial Operation Executive" commandé par le Colonel Buckmaster, est parachuté en Bretagne avec mission de créer des groupes de sabotages, de les instruire, de les armer et de trouver des zones de parachutage.
Sous la direction de Charles Touzet, ce réseau "Oscar" rassemble à Guer une vingtaine de Résistants parmi lesquels on trouve le propriétaire du château des Vaux.
Au moment du parachutage, celui-ci héberge depuis quelques semaines, un jeune parisien soi-disant réfractaire au S.T.O qui s'est introuduit par ruse à Comblessac. Très serviable, Georges Audigé, devenu "Valuy", grâce à de faux papiers que lui a procuré la Résistance de Guer a réussi à infiltrer le groupe.
Membre du "Francisme", il effectue en fait sa première mission d'espionage.
Sur la ferme du Bois Jan exploitée par Etienne EON une fosse a été creusée pour recevoir les armes et les munitions, mais les conditions atmosphérique rendent infructueuse la tentative de parachutage de Septembre.
Dans la nuit du 20 au 21 octobre 1943, vers 01h20 heure anglaise malgré un vent qui souffle en tempête l'Halifax JA-173-5 du S/Ldr Laurie PITT de l'escadrille 138 basée à Ternsford près de Cambridge, largue prés du Bois-Jan 13 containers d'armes et de munitions qui sont récupérés avec bien du mal et enfoui dans la cache creusée à cet effet vers le 15 septembre.
Rien ne semble avoir filtré de l'opération, mais quelques jours plus tard, profitant de l'absence de son patron, Audigé va rendre compte de sa mission à Paris, puis à la Gestapo (*) de Rennes Le 30 octobre, les allemande cernent le château et la ferme des Vaux. La gestapo entre en scène et procède aux premières arrestations.
A partir de cette date, et jusqu'au 24 janvier 1944, 35 personnes sont arrêtées en raison de leur participation au parachutage ou prises en otage et internées à la prison de Rennes.
Dès le fin janvier, Joseph Daniel, Edouard Dugué, Louis Durandière, Raymond Hervé, Felix Landais, Jean Lerat, Donatien Lerat, Henri Paistel, André Seroux et Maurice Le Fouillé partent vers Allemagne
En février, Emile Lassais, Andné Chotard, Louis Flageul sont libérés,
Emile De Lambert, Mme De Blignières, Léonie Reminiac retrouvent la liberté en Mars
Noël Margat, Edouard Dugué, Rogar Chotand rejoignent Compiègne, ainsi que Georges Clément.
Madeleine Lefranc, Joséphine Flageul, Marguerite Barre, Madeleine Glo, Madeleine Lerat, Bernadette Du Bouëxic sont libres en Avril.
Le 2 mai, Anne-Marie Boivin est déportée
Le 29 juin, sont déportés : Etienne Eon, Jean Loeillet et Henri Nogret.
Après 6 mois de captivité, Angèle Nogret, Jeanne Nogret, Jeanne Bignon, Jules Bossard, Madeleine Bossard sont libres,
Internée à t'hôpital de Tour, puis au Val de Grâce Mme Du Bouëxic donnera naissance à un fils, qui partagera sa captivité à Romainville jusqu'à sa libération. Jean Loeillet s'échappera du train par un trou dans le plancher. De retour à Comblessac, il part en Angleterre avec des parachutistes rencontrés à Trégouidan et meurt au cours d'une opération en Hollande
6 seulement des déportés rentrent chez eux, ce sont Joseph Daniel de Pipriac, Jean Durandière de Guer, Raymond Hervé de Guer, Jean Lerat de Augan, Edouard Dugué et André Seroux de Peillac.
11 meurent en déportation Georges Clément, Roger Chotard, Noël Margat, Eugène Brunel, Félix Landais, Henri Paistel, Etienne Eon, Donatien Lerat, Henri Nogret, Maurice Le Fouillé et Anne-Marie Boivin
Toi qui lis ces lignes
souviens toi que la Liberté dont tu profites aujourd'hui a coûté très cher à ces braves gens et à leur famille.
Le Special Operation Executive était un organisme britannique chargé des opérations en France.
Commandé par le colonel anglais Buckmaster, c'est lui qui a dirigé les saveur préparatoires au débarquement allié. Les groupes formés sous la tutelle du capitaine Vallée avait en France le nom de code Oscar et en Angleterre, Parson
S.T.O sort les initiales de Service du Travail Obligatoire, qui a été créé en Février 1943 par Darnand
GESTAPO est appellation courante de Geheime STAatsPolant, police politique du Reich, dotée de pouvoirs pratiquement illimités
Crédit photo et contribution Le Bourvellec eric