Recherche

Notre Dame de la Garde

Ce mur porte les marques des combats lors de la libération de Marseille 

La prise de Marseille est anticipée du fait de la rapidité du déroulement des opérations sur Toulon. Ces deux batailles sont d’ailleurs très similaires dans leur déroulement en trois phases (investissement, resserrement et assaut final).L’opération débute le matin du 20 août 1944 par la prise du carrefour du Camp par le 2e régiment de cuirassiers (2e RC) (CC1 de la 1re DB), qui ouvre ainsi la route au 7e régiment de tirailleurs algériens (7e RTA), ainsi qu'aux trois groupements de tabors marocains (GTM).

Après de durs combats, les 21 et 22 août, le 2e RC et le 3e bataillon porté de zouaves (CC3 de la 1re DB), renforcés par le 2e GTM, s’emparent d'Aubagne.

Le 22 août, la ville de Peypin est investie par les CC1 (partiel), CC2 et le 1er GTM. Ce même jour, outrepassant les ordres, le colonel Chapuis avec le 1er bataillon du 7e RTA et un escadron du 2e RC s’introduisent dans Marseille. Les 2e et 3e bataillons du 7e RTA sont quant à eux sérieusement accrochés respectivement au nord et au nord-est de la ville.

Malgré le soulèvement FFI et la pénétration du 7e RTA et du 2e RC jusqu’au centre de la ville, les Allemands résistent et leurs défenses restent intactes notamment en périphérie.

Après une tentative infructueuse de règlement à l’amiable le 23 août, les combats reprennent dès le 24. De Lattre engage alors le 3e régiment de tirailleurs algériens (3e RTA) en provenance de Toulon.

Les affrontements des jours suivants sont violents et meurtriers notamment pour la prise de la colline de Notre-Dame-de-La-Garde le 25 et 26 août (II/3e RTA, I/7e RTA, 7e RCA, 2e RC et FFI) et de la gare Saint-Charles (III/7e RTA).

Mais c’est au nord, au carrefour de la Gavotte, que les défenses sont les plus sérieuses avec l’ouvrage en béton de la « Feste » Fouresta (1er GTM et II/7e RTA)3.

Le 26, André Diethelm et le général de Lattre sont à Marseille. Au vu de sa moue dédaigneuse devant les tirailleurs qui leur rendent les honneurs, le général Goislard de Monsabert dit au général de Lattre de Tassigny : "Ils sont beaux, mon général !"

Au sud, malgré quelques accrochages (6e Tabor marocain du 2e GTM à Saint-Loup), la progression est plus aisée pour les 2e et 3e GTM. Ce dernier, après un dernier combat au Fort Napoléon du cap Croisette, contrôle le 28 août l’ensemble du littoral sud. Le 2e GTM quant à lui remonte sur le centre-ville et vient renforcer les tirailleurs algériens.

Le 27 août la plus grande partie de la ville est libérée, l’ennemi ne tient plus que les installations portuaires et quelques points au nord de la ville. Il se rend finalement le 28 août au 1er GTM qui vient d’être renforcé par des éléments blindés du CC1 de la 1re DB

Source Wikipedia
Crédit photo Gene & David Haubecq

Location for : Listing Title