Ligne de démarcation Jardres

ZONE DE DEMARCATION
25 JUIN 1940-1er MARS 1943
L'armistice avec l'Allemagne, entré en vigueur le 25 juin 1940, prévoyait l'occupation par l'armée allemande de toute la moitié nord de la France et d'une large bande de territoire, le long du littoral atlantique jusqu'à la frontière espagnole. Le reste du pays formait ce qu'on appela la zone non occupée ou zone libre. Entre les deux la "ligne de démarcation" était matérialisée par des postes militaires aux points de passage de chaque route. D'un poste à l'autre, des patrouilles de soldats aidés de chiens complétaient le bouclage et s'opposaient au franchissement de la ligne.
C'est pourtant à cette ligne que venaient se heurter tous ceux qu'obsédait le même rêve : fuir la servitude.
Évadés des camps, résistants, membres de tous les réseaux qui combattaient l'envahisseur, tous avaient à franchir la ligne. La plupart y réussirent. Certains, hélas, y laissèrent la vie. Ils étaient aidés dans cette tâche périlleuse par de nombreux "passeurs" habitants de la zone frontalière. Leur connaissance des lieux et des gens leur permettait de choisir, pour le passage, meilleurs itinéraires et les meilleurs moments. 
Combien de ces patriotes se sont dévoués dans l'ombre de la clandestinité, jouant chaque jour avec leur vie, et qui, la paix revenue sont retournés à leur travail, sans faire étalage d'un héroïsme qui leur paraissait aller de soi.
Il est juste, en ce lieu, de leur porter témoignage et de rappeler le sacrifice de ceux qui Y laissèrent leur vie.
De 1940 au 1er mars 1943 exista, en cet endroit, un poste frontière de la ligne de démarcation. Le calvaire qui en perpétue le souvenir a été érigé, le 25 décembre 1945, à l'initiative de l'Abbé Jean TOULAT, ancien curé de JARDRES. Pierre SAILHAN
Contribution et crédit photo Le Bourvellec Eric
Textes du panneau

ZONE DE DEMARCATION25 JUIN 1940-1er MARS 1943L'armistice avec l'Allemagne, entré en vigueur le 25 juin 1940, prévoyait l'occupation par l'armée allemande de toute la moitié nord de la France et d'une large bande de territoire, le long du littoral atlantique jusqu'à la frontière espagnole. Le reste du pays formait ce qu'on appela la zone non occupée ou zone libre. Entre les deux la ligne de démarcation était matérialisée par des postes militaires aux points de passage de chaque route. D'un poste à l'autre, des patrouilles de soldats aidés de chiens complétaient le bouclage et s'opposaient au franchissement de la ligne.C'est pourtant à cette ligne que venaient se heurter tous ceux qu'obsédait le même rêve : fuir la servitude.Évadés des camps, résistants, membres de tous les réseaux qui combattaient l'envahisseur, tous avaient à franchir la ligne. La plupart y réussirent. Certains, hélas, y laissèrent la vie. Ils étaient aidés dans cette tâche périlleuse par de nombreux passeurs habitants de la zone frontalière. Leur connaissance des lieux et des gens leur permettait de choisir, pour le passage, meilleurs itinéraires et les meilleurs moments. Combien de ces patriotes se sont dévoués dans l'ombre de la clandestinité, jouant chaque jour avec leur vie, et qui, la paix revenue sont retournés à leur travail, sans faire étalage d'un héroïsme qui leur paraissait aller de soi.Il est juste, en ce lieu, de leur porter témoignage et de rappeler le sacrifice de ceux qui Y laissèrent leur vie.De 1940 au 1er mars 1943 exista, en cet endroit, un poste frontière de la ligne de démarcation. Le calvaire qui en perpétue le souvenir a été érigé, le 25 décembre 1945, à l'initiative de l'Abbé Jean TOULAT, ancien curé de JARDRES. Pierre SAILHANContribution et crédit photo Le Bourvellec EricTextes du panneau