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Alexandre Lofi

Alexandre Lofi également appelé Alex Lofi, né le 21 février 1917 à Dudweiler, en Sarre en Allemagne, mort le 7 mars 1992 à Cuers dans le Var, est un officier de marine français qui combattit durant la Seconde Guerre mondiale. Fusilier marin, il s'engage en juin 1940 dans les Forces navales françaises libres, puis il intègre les commandos Kieffer avec lesquels il débarque en Normandie le 6 juin 1944. Il combat ensuite lors de la bataille de Normandie puis lors de la libération des Pays-Bas. Il est compagnon de la Libération.

Gagnant l'Angleterre à la suite de l'appel du général de Gaulle, il s'engage le 27 juin 1940 à l'Olympia de Londres dans les Forces françaises Libres1. Il est alors affecté au premier puis au second (à sa création) bataillon de fusiliers marins avec lequel il part pour le Cameroun en octobre 1940 dont il défendra les côtes un an, jusqu'en octobre 1941. Il est promu officier des équipages de 2ème classe 4 et part avec son bataillon défendre les côtes du Liban, de novembre 1941 à décembre 1942.

En juin 1943, il se porte volontaire pour intégrer le 1er bataillon de fusiliers marins commandos, plus connu aujourd'hui sous le nom de commandos Kieffer, du nom de son créateur le commandant Philippe Kieffer. Après un passage au centre d'entrainement commando britannique en Écosse, il prend la direction d'une section puis d'une compagnie de ces commandos français. Il fait partie des 177 Français qui débarquent en Normandie le jour J, le 6 juin 1944 sur Sword Beach. Il est à la tête de la 8e compagnie du bataillon ayant la charge de prendre le casino de Ouistreham, fortifié par les Allemands. Dans les jours suivants, il remplace le commandant du bataillon, le capitaine Kieffer, blessé au combat et participe à la défense des ponts pris sur l'Orne.

Il se distingue ensuite lors de la bataille de Normandie dans les combats dans le secteur de l'Épine1 à Goustranville le 20 août 1944. Lors d'une attaque de nuit, il prend une forte position ennemie de mortiers et est blessé par des éclats de grenade1. La position est capturée et de nombreux soldats allemands sont faits prisonniers1. Il se distingue de nouveau le 1er novembre 1944 lors de la campagne de Hollande, lors de l'attaque alliée sur Flessingue1. Les Alliés qui ont libéré Anvers et qui ont besoin de son port proche du front, ne peuvent s'en servir car les rives de l'Escaut en aval sont toujours aux mains des Allemands. Le commandement allié décide donc de les libérer, ce qui sera appelé la bataille de l'Escaut.

Les Alliés lancent l'assaut sur l'île de Walcheren à l'entrée de l'estuaire (opération Infatuate) et Alexandre Lofi, à la tête de sa compagnie, réussit à prendre une des redoutes de l'île, une position clef du dispositif défensif allemand de Walcheren et ce malgré la supériorité numérique de l'adversaire. Sa compagnie fait une centaine de prisonniers dont le commandant de la redoute. Avec le commandant du 4e commando britannique auquel est rattaché le 1er BFM français, il reçoit la capitulation de la garnison allemande de l'île qu'il a négociée en allemand, le commandant de la garnison lui remettant son pistolet (aujourd'hui visible au Musée de l'Ordre de la Libération à Paris).


Il poursuivra les combats en Hollande jusqu'à la capitulation allemande, le 8 mai 1945 et finit la guerre avec le grade d'officier des équipages de 1re classe

Source Wikipedia
Crédit photo Jean-Marc Pascolo

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