Pendant la Seconde Guerre mondiale le fort est occupé par l’armée allemande. Le 74e Volksgrenadier-Regiment de la 19e Volksgrenadier-Division y est affecté en 1944. Le 9 novembre 1944, pas moins de 1 299 bombardiers lourds B-17 et B-24 déversent 3 753 tonnes de bombes, de 1 000 à 2 000 livres, sur les ouvrages fortifiés et les points stratégiques situés dans la zone de combat de la IIIe armée. La plupart des bombardiers ayant largué leurs bombes sans visibilité, à plus de 20 000 pieds, les objectifs militaires ont souvent été manqués. À Metz, les 689 chargements de bombes destinés à frapper sept forts désignés comme des cibles prioritaires, ne firent que des dégâts collatéraux. À Thionville et à Sarrebruck, le résultat est aussi peu concluant, prouvant une fois de plus l'inadéquation des bombardements massifs sur des objectifs militaires.
Le fort de Kœnigsmacker fut attaqué à l'aube du 9 novembre 1944 par un bataillon du 358e régiment de la 90e division d'infanterie, de la troisième armée des États-Unis. La bataille dura trois jours. Les Américains, à l'aide d'explosifs, réussirent la capture des casemates après avoir déversé de l'essence dans les conduits d'aération de la fortification. 111 soldats américains périrent durant ces combats.
Source Wikipedia
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