Mémorial Corrézien de la Résistance et de la Déportation 1940-1944
Avec son relief accidenté et son manteau forestier, la Corrèze, grâce au soutien de la population, s'est imposée comme une terre de résistance dès 1940. En 1943, l'Armée Secrète (AS) et les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) engagent la lutte armée contre les forces de la collaboration et l'occupant nazi. La Corrèze subit de terribles représailles et paye un lourd tribut, en particulier à Tulle, le 9 juin 1944. Les combats s'intensifient tout au long de l'été 1944. Les garnisons allemandes de Brive et de Tulle capitulent les 15 et 16 août. Le département est définitivement libéré le 21, après les combats d'Egletons et d'Ussel.
En Corrèze, on estime à 800 le nombre de victimes, résistants et civils, pendant la durée de occupation. Plus de 600 Corréziens - résistants, militants politiques ou otages ont été déportés dans les camps de concentration. De plus, environ 400 hommes, femmes et enfants, surtout des Juifs, ont été déportés dans les camps d'extermination pour des raisons raciales ou religieuses.