Batterie de Kerviniou

par , ORION

L'ouvrage fortifié de Kerviniou est situé dans le nord-ouest de la presqu'île de Quélern, plus connue sous la dénomination de "pointe des espagnols". Il est pratiquement à mi-chemin entre le fort de Cornouailles et l'îlot des Capucins, dans un défilement de terrain le plaçant à l'abri d'un ennemi venant par mer. La vue depuis le glacis de l'ancienne batterie française englobe Camaret sur mer, la pointe du Grand-Gouin, et s'étend jusqu'à St.Mathieu et la pointe du Minou sur l'autre rive du goulet de Brest. Dans le cadre de la défense de la rade, Vauban y réalisa une batterie secondaire néanmoins bien pourvue en artillerie. Il fallut attendre 1882 pour que l'ouvrage subisse une modernisation consécutive à la crise de l'obus-torpille. Un magasin à poudre sous roc est mis en chantier en 1890, puis un magasin de batterie voit le jour vers 1898. L'ouvrage est équipé de 4 pièces de 24 cm modèle 1870-1881 sur affût à pivot central.
La batterie de Kerviniou est défilée à la vue de l'ennemi, c'est à dire qu'au-delà du parapet de tir des pièces de 24 cm, toutes les installations annexes se trouvent enclavées dans une travée que l'on surnomme "la rue des remparts", large tranchée creusée dans la roche permettant la sécurité des constructions. Cette rue des remparts est parcourue par une voie ferrée étroite. Chaque position de tir est pourvue de niches pour le matériel. Un magasin à poudre sous roc alimente la batterie en munitions, complément indispensable à un second magasin bétonné appelé "magasin de batterie" situé à proximité des emplacements de tir. L'ouvrage se visite, accès facile.

L'ouvrage fortifié de Kerviniou est situé dans le nord-ouest de la presqu'île de Quélern, plus connue sous la dénomination de pointe des espagnols. Il est pratiquement à mi-chemin entre le fort de Cornouailles et l'îlot des Capucins, dans un défilement de terrain le plaçant à l'abri d'un ennemi venant par mer. La vue depuis le glacis de l'ancienne batterie française englobe Camaret sur mer, la pointe du Grand-Gouin, et s'étend jusqu'à St.Mathieu et la pointe du Minou sur l'autre rive du goulet de Brest. Dans le cadre de la défense de la rade, Vauban y réalisa une batterie secondaire néanmoins bien pourvue en artillerie. Il fallut attendre 1882 pour que l'ouvrage subisse une modernisation consécutive à la crise de l'obus-torpille. Un magasin à poudre sous roc est mis en chantier en 1890, puis un magasin de batterie voit le jour vers 1898. L'ouvrage est équipé de 4 pièces de 24 cm modèle 1870-1881 sur affût à pivot central. La batterie de Kerviniou est défilée à la vue de l'ennemi, c'est à dire qu'au-delà du parapet de tir des pièces de 24 cm, toutes les installations annexes se trouvent enclavées dans une travée que l'on surnomme la rue des remparts, large tranchée creusée dans la roche permettant la sécurité des constructions. Cette rue des remparts est parcourue par une voie ferrée étroite. Chaque position de tir est pourvue de niches pour le matériel. Un magasin à poudre sous roc alimente la batterie en munitions, complément indispensable à un second magasin bétonné appelé magasin de batterie situé à proximité des emplacements de tir. L'ouvrage se visite, accès facile.